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la defense de la Grande Bretagne, d’Irlande et
de ses prouinces pourrait lever des trouppes de
l’autre costé de là de la mer. Ce pouvoir, dont
la feue Reine jouissoit aussi, ne tiroit point a
cause - - par ce qu’elle n’avoit point d’autres
–-que celle qui - - - de la Couronne ; mais
présentement ce n’est pas la meme chose, le
Roy ayant des possession assez considérables en
Allemagne, pour la defense des quelles
ilpour-roit aussi, en vertu du dit acte, lever des
troupes dans la Grand Bretagne, ce qui répugné
pourtant a l’acte de la succession, ou il est
présenté que ce Royaume ne se mêlera en
aucun façon des provinces en Allemagne, si ne
sera obligé d’entrer en guerre a leurs occasion.’ •
La Cour a trouvé bon de plier, disant que les
exceptions necessaires avoient esté omises par
oubli: Mais l’autre parti croit - - - que cela a
esté fait exprès, pour voir si la chambre Haute
aeroit assez indolente pour le faire passer. J’ai
appris depuis, que tant qu’on examine cet acte
dans la Chambre Haute, les Torys avoient pro^
posé qu’on ne devoit point tolerer de soldats
etranger parmi les troupes réguliers, et que le»
Whigs s’y estoit fortement opposés, disant qu’une
telle précaution ne servoit qu’a rendre le Roy
suspect, comme s’il avoit l’intention d’employer
Handl. rör. Skandinav. Hist. Del. X. a a
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