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cédante, qqe le cours des affaires etoit inters
rompu par la maladie du Roy très Chrétien.’
Cette crise dure "encore et S. M. se trouve dans
un etat si foible et si languissant, qu’il n’y a
gueres d’esperance qu’elle en puisse echaper,
principalement depuis que la gangrene s’est mise
dans une de ses jambes; accident qui lui cause
de nouvelles douleurs, et occupe le soin de tous
les Médecins et Chirurgiens les plus habiles.
La nuit entre le s5 et 26 le Roy, après avoir
reçu tous les Sacrametts, a fait venir les Prince«
èt les Princesses de Sa Maison, et leur a tenu
des discours très sensés et très pathétiques, le»
exhortant a vivre en bonne intelligence, et
re-commendant le Dauphin a l’amitié du Duc
d’Orléans, qui en sera le tuteur, et aura la
régence pendant Sa Minorité, en cas que le Roy
vienne a mourif.
Nb. le commencement a M:r Stiernhök.
J’ay eu l’honneur de recevoir vostre lettre
du 10 de ce mois, avec copje de celle que vous
ave£ écrite a S. A. le Landgrave de Hesse au
sujet de son entrevue projettée avec l’Ëlecteur
de Mayence.
Les vastes desseins du Roy d’Angleterr«
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