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ris n’avoit pas voulu obéir à ces ordres, disant
qu’il n’etoit pas d’humeur de. porter sa tète sur
un echaffaut pour l’amour de M:r Bernstorff.
De sorte dit M:r d’Osterman, qu’il n’a tenu qu’à
M:r Norris de noier par une trahison inouie
toute l’armée du Czar. Je lui disois, que c©
n’étoit pas une raison pour nous de haïr le Roy
d’Angleterre; mais il croyoit que nous en avions
d’aussi bonnes 8c d’aussi fortes. Il veut encore
me persvader, que l’unique motif que porte le
Czar de s’engager avec le Roy dans une guerre,
de si longue haleine, 8c qui pourroit devenir,
pour lui, beaucoup plus onéreuse que celle
qu’il a avec nous, c’etoit de satisfaire à sa
vengeance contre le Roy d’Angleterre, 8c qu’il ne
peut trouver ancune puissance qui y voulut
en»-trer sans la concurrence du Roy.
Avec tout cela je reste à mon principe, 8c
suis toujours du sentiment, que nous devons
nous en tenir au mot de satisfaction en
general. Le Roy pourra toujours l’apliquer selon
les conjonctures. On n’a pas besoin de dire tout
ce qu’on veut faire. Cependant si sa Maj:té
pensoit .autrement, la chose ne dépendra que
de ses ordres.
L’art: de Dannemark y est aussi de tout
son long, selon les principes que j’ai marqué#
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