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Hambourg le i4 Novemb. 1712.
J’ay été mon cher lîuron des plus surpris
de voir par l’honneur de vosîre lettre N.d 5
qu’on a esté *) sur le point de ce relâcher a
nostre egard. Je me serois plutôt attendu qu’on
se seroit empressé de nous secourir et de
prévenir nostre perte si malheureusement ce que les
Gazettes d’Hollande ont débité de l’ctat des nos
altaires auroit été fondé. C’est de cette maniéré
la que Je comprends l’interest que la francø
doit naturellement prendre a nostre
conservation et jaurois été fort fache si en ce cas
l’esprit de finances l’eust emporté sue celui de la
bonne politique et si j’avois esté obligé de dire
toutes les belles choses que j’ay écrit a beftder
par raport au prêt dont on vous avoit des;a
donné des assjiranøes.
Je me suis donné l’honneur de vous
marquer Mons:r le 7 de ce mois de quel expédient
noüs pourrions nous servir pour l’ouir du prêt
etl secret. Mais Je suis bien mortifié de Vous
dire que Vostre negotiation n’est plus un secret.
Le Secrétaire Danois nommé Vernig résidant a
paris a fait scavoir a Monsieur Hagedorn que
Vous
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