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Jay l’honnenr d’estré avec une amitié et
considération des plus parfaites &c.
Hambourg le’13 Janviej 1715.
Je Vous ay donné mon cher Baron par
l’ordinaire passé les prémices d’une
correspondance-que la combustion d’Altona a engendrée;
En voiey la continuation! Nos ennemis 6ont
bien piqiiéz que nous nous sommes avisez de
"détruire leur gras Magazins et ils ne noua
menacent-par ’moins que -de nous faire manger
tous vifs par les Calmuqnes. Il en a paru desja
’quelques uns aujourdhuy en cétte ville, et les
trois armées confédérées n’en sont gueres plus
éloignés. LeCzâr reposera cette nuit a
Trit-’tau a quatre lieues d’icy. Il croit qu’il luy
importe plus de détruire la petite armé Suédoise
que les nombreuses dont-il est menacé du
co–sté de l’Orient surtout le Roy de Dannemarck
*ét< le Roy Auguste le fluy ayant fait déclarer que
s’il ne concourroit avec eux a la destruction des
-Suédois, "ils .prendroient - avec ’ceux ’cy parti
contre luy»
Vore icke nu’tienligit at vrij än blefwe
litet ’understödde? halfparten af det förra skulla
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