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ne me parle que de l’extreme envie qu’a sort
maitre de nous secourir mais il me paroit, qu’il
faut l’approche du nostre pour mettre cette
volonté en oeuvre, je n’envoye pas la Copie de
sa derniere lettre a V» E. puisque ce n’est point
encore la réponse a celle des miennes, ou je
lui faissois part des manoeuvres de cette Cour
a Vienne M:r le Baron de Göritz receut hier
une nouvelle decouverte de ce qu’elle a fait
auprès du Czaar, qui est plus noir, plus Ilgen,
et plus diabolique que tout ce que nous avons
encore, pu surprendre de sa pari, en tout
autre pays, on feroit un heureux usage de
semblables pièces, mais icy on n’en rougit pas
seulement et c’est ailleur ou il le faut faire valoir,
je n’ay cependant qu’a me louer de M:r le
Comte Doua. ,
P. S. A peine ay je acheué cette Lettre que
je reçois celle dont V. E. m’a honoré du 22
elle me fait heziter si je dois mettre a la
poste ce que je viens d’ecrire, auec tout autre que
V. E. je ne m y hazarderois pas la voyant
toujours dans le gonst de Baden je seray prest a
faire tout ce qu’Elle voudra des qu’Elle m’aura
honoré de son sentiment sur ce que je viens
de dire je n’ay rien a y ajouter si ce n’est que
pour l’article que V. Exe trouve a propos de
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