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dans la rue, V:e Ex:ce apprendra apparament
par M:r de Frisendorff le detail de cetle fâcheuse
histoire que je ne sai qu’a bâton rompu ne
con-noissant M:r Basevitz ni ne le voulant connoitre.
J’aitens le premier commis de Votre Ex:ca
comme l’oyseau attend le jour et suis auec tout
Je respect et tout l’attachement imaginable.
Mgr de V. E.
P, S. Je uiens d’estre assuré du fait, c’est
certainement la ratification du. Traitté entre
cette çour et le Czaar que vient d’apporter ce
courrier de Pettersbourg j’en donne auis en
France. Les agréables icy n’ayant pu cacher
l’ar-riuée de ce courrier débitent que c’est une
réquisition que fait le Czar au Roy de Prusse de
pouuoir évacuer Les magazins d’Elbingen et
autres de faiites a la mode d’icy. Je dois aiissy
dire a Yostre Excellence que M:r Bgen se plaint
de moy assez ouvertement. Il dit qu’estant venu
pour me rendre visite j’ay fait dire que je ny
etois pas et que pour preuve que fy estoit il
m’auoit veu a la fenestro je loge cependant sur
le derrière d’une cour ou les caros3es n’entrent
point. Il a dit de plus qu’il feroit écrire au
Roy de France par son martre pour luy dire
que jo traitte celte cour d’un air trop dégagé et
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