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Mons:sr Poniatowsky est icy, et me chante
tous-jours que le Roy a eu la bonté d’ordonner de
nous bien divertir. Mais comme la Haye luy
paroit un lieu de penitence plustot que de
divertissement il croit pour obéir aux ordres du
Roy, il ne sauroit mieux faire que de l’aller
chercher a Paris. Il me presse de l’y
accompagner pour avoir ensemble le plaisir de Vous
voir. Si je suivois mon penchant j’y seroisdeja,
d’autant plus que de la maniéré que j’ay
dispose mes affaires, je puis bien m’eloigner pour
quelques jours. La seule considération qui me
retient encore, c’est en partie la crainte de Vous
embarasser, en partie aussy l’ombrage que cette
excursion causeroit nos enneinys. Au moins je
suis seur que leurs Ministres feront par les
raisonnements plus de Chemin en une heure de
tems, que je n’en feray en plusieurs jours avec
les meilleurs Chevaux de poste. Cepandant
quan-de je considère d’un autre coté que tous les
égards du monde ne peuvent les rendres plus
raisonnables, . je ne vois pas trop la raison de
contraindre toutes nos démarches. Que j’y aille
que je reste, ils trouveront egalement politique
a tout. Ainsy je ne réponds pas iout a lait que
la sollicitation de Mons:r Poniatowsky ,ne(
l’emporte enlin dans l’impatience de \ ous embras-
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