- Project Runeberg -  Bref och Skrifvelser af och till Carl von Linné / Andra afdelningen. Del I. Utländska Brefväxlingen. Adanson-Brünnich /
136

(1907-1943) [MARC] Author: Carl von Linné, Teodor Magnus Fries
Table of Contents / Innehåll | << Previous | Next >>
  Project Runeberg | Catalog | Recent Changes | Donate | Comments? |   

Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...

scanned image

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Below is the raw OCR text from the above scanned image. Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan. Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!

This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.

les élémens d’une Science commendante. J’en ai conclu qu’il y avoit eu
en Asie une revolution qui avait tout bouleversé et tout changé, et
qu’avant cette revolution, les Sciences avaient été instituées et cultivées
par un peuple antérieur aux peuples connus de 1’Asie. J’ai été plus
loin; différens faits m’ont porté ä croire que ce peuple avait habité vers
le Nord de cette partie du monde, ou dumoins sous la latitude de
49°, ou dans la grande Tartarie ou dans la Sibérie. Ges recherches et

ces conclusions sont déposées dans 1’histoire de 1’astronomie ancienne1
que j’ai publiée il y a deux ans et que j’ai eu 1’honneur de présenter
ä 1’Academie de Stokolm. J’ai trouvé depuis dans un livre intitulé
Probe Russischer annalen de M. Schloesser, Professeur å Goettingue un
fait curieux qui m’a fait grand plaisir; c’est que le bled est une plante
propre å la Sibérie, une plante qui y croit d’elle méme et sans y étre
semée; voici le passage, qui est tiré d’une de vos dissertations, Monsieur,
imprimée, suivant M. Schloesser, ä Upsal en 1764. Il parait que ce
Professeur rapporte vos propres paroles: Ita Heinzelmannus invenit in
campis Baschkirorum triticum aestivum et hordeum distichum sponte
crescentia. Secale cereole spontaneum Sibirienses coquunt in panem. Videtur
mihi itaque posse concludi Sibiriam fuisse eam, ex qua forte omnes post
diluvium exivere mortales, et late dispersi sunt, quoniam his in regionibus,
extra tropicos, primaria inveniuntur alimenta, p. 45 et 462.

La conjecture que vous formez ici se concilie trop heureusement avee
la mienne pour que j’aie négligé de m’appuier de votre illustre
témoig-nage. J’ai cité le fait et la conjecture dans des lettres sur ces questions,
écrites å M. de Voltaire et imprimées cette année3. Mais ont m’a
con-testé ici le fait fondamental, 1’observation du bled qui croit de lui méme
en Sibérie. J’ai donc pris la partie de m’adresser k vous méme, Monsieur,
pour vous prier de me dire si vous regardez ce fait comme suffisament
constate. Votre réponse me servira de défense et votre opinion doit
faire preuve en Botanique ou vous avez aequis tant de reputation et de
gloire. Je suis charmé de cette occasion de vous présenter mon
hom-mage et de vous assurer du respect avec lequel je suis
Monsieur

Votre trés humble et
tres obéissant Serviteur
Bailly

de 1’Academie Roiale des Sciences de Paris.

P. S. M. Schloesser dit dans 1’endroit cité que votre dissertation
imprimée en 1764 n’avait pas encore été publiée en 1768. J’ignore si
elle l’a été depuis, et je ne crois pas qu’elle nous soit parvenue ;t Paris.
Paris le 30 Novembre 1777.

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Project Runeberg, Sun Dec 10 15:27:08 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
https://runeberg.org/linnebref/2-1/0148.html

Valid HTML 4.0! All our files are DRM-free