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et 12 variétés, parmi lesquelles seulement 7 ne se trouvent pas en
même temps sur la eôte occidentale; au contraire, il y a dans
celle partie du pays environ 170 espèces qu’on n’a pas encore
trouvées dans la partie orientale. Cette différence remarquable du
nombre des espèces est, sans doute, pour la plupart, due aux
qualités climatériques défavorables de la côte orientale, mais aussi,
à la difficulté de parcourir cette côte inhospitalière, qui n’a reçu
que très-peu de visites de botanistes. Vahl a seulement exploré
la contrée comprise entre 60° et 62° Lat. N.; Graah, qui
n’était pas botaniste, a rapporté de la côte orientale, entre le 62°
et le 64°, 40 espèces déterminées par M. Hornemann, et c’est
là tout le produit des herborisations sur la partie méridionale de la
côte orientale.
Plus haut vers le Nord (entre 73° et 77° Lat. N. ),
Sabine et Scoresby avaient déjà recueilli quelques espèces,
déterminées et publiées par MM. K. Brown et W. J. Hooker,
mais c’est surtout à l’expédition du vaisseau allemand, la «Germania»
sous le commandement du capitaine Coldewey (1869—70), qu’est
dû le produit le plus considérable de ces contrées. 89 espèces de
phanérogames et de cryptogames vasculaires furent rapportées par
MM. Copeland et Pansch et déterminées par MM. les
botanistes Bûche nau et Focke. C’est donc une partie de la côte
de 9° de lat. (64°—73°) qui n’a jamais été explorée par des
botanistes, et à laquelle il est réservé à l’avenir d’apporter de la
lumière.
La partie de la flore grønlandaise dont il est question ici, se
borne à comprendre les phanérogames et les cryptogames
vasculaires. Quant aux cryptogames cellulaires, il faut espérer que les
matériaux assez riches qu’on a recueillis seront publiés dans un
avenir pas trop éloigné. En les joignant à ce traité, on en aurait
considérablement retardé la publication, car pour la description des
espèces qu’elles renferment, et qui, en quantité, pourront bien
dépasser le double de celles des phanérogames , il faudra réclamer
le concours de plusieurs botanistes qui, sans doute, auront besoin
d’un temps assez long pour terminer ces éludes. Mais comme il existe
des travaux antérieurs assez élendus, surtout pour les mousses (par
M. le docteur Berggren) et pour les lichens (par M. le professeur
Th. Fries, M. Grønlund et M. le docteur Lauder Lindsay), il
faut espérer que la rédaction et la publication de cette seconde
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