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«communes» avec l’indicalion des limites de leur distribution, tandis
que j’ai supposé qu’une spécification des habitats, non seulement
des espèces rares, mais aussi de celles qui apparaissent çà et là
dans la flore gronlandaise, aurait de l’intérêt pour la géographie
botanique et jetterait quelque lumière sur leur propagation. Pour toutes
les espèces, les limites septentrionale et méridionale ont été indiquées
avec toute l’exactitude possible, d’après les renseignements qui
existent; dès que l’espèce en question se trouve principalement au
nord, les habitats sont disposés dans la direction du nord au sud,
pour le cas contraire, en sens inverse. Les étiquettes imprimées,
que nous devons à Vahl, peuvent assez bien servir comme
éléments de notre connaissance de la propagation dans la partie
danoise du Gronland occidental; quelques-unes des indications de
Vahl ont pourtant été modifiées par des observations ultérieures.
Des dernières années nous possédons, sur la partie du Gronland
qui est au nord de 72° 48’, plusieurs indications que nous devons
aux plantes recueillies par MM. Kane, Taylor, Hart et d’autres;
et, comme la limite géographique se laisse difficilement tracer
avec certitude, j’ai cru devoir les ajouter ici, bien que cet aperçu
ait pour but principal les matériaux plus complets qui existent de
la parlie danoise du Gronland. Les listes que M. Hart a
communiquées de plantes recueillies dans les contrées tout au nord du
Gronland (jusqu’à 82°), et qui sont publiées dans le «journal of
Bolany» 1880, ne sont malheureusement pas encore achevées, et,
d’ailleurs, je ne les ai eues que si tard, que je n’ai pu m’en servir
qu’en partie en travaillant au texte. De même j’ai, pour la partie
orientale du Gronland, admis toutes les indications qui proviennent
de la partie le plus au nord, hors du district danois.
Quant à la façon dont les groupes des plantes grønlandaises
se trouvent verticalement placés, on ne trouve que de rares
renseignements dans les matériaux qu’on doit à Vahl; j’ai recueilli
le plus grand nombre d’indications de la hauteur au-dessus du
niveau de la mer dans les notes de MM. Rink et Kornerup;
pourtant, il y a ici plus d’un point à éclaircir, et la principale
difficulté de la détermination des limites verticales c’est que les
plantes, dans un si vaste pays que la côte occidentale du Grønland
danois, atteignent naturellement une hauteur très - différente
au-dessus de la mer, selon que leur habitat se trouve dans les
contrées méridionales ou dans celles du nord. En général, je n’ai
indiqué que la plus grande hauteur absolue à laquelle une plante
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