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preuves d’une amilié Konstante cl que duns tnutes les affaires qui
pourront survenir, elle se conduira de la moniere ta plus
ronforme aux intérets du Ilvi ainsi qu’u la yloire des deux
Couronnes.
VAmbassadeur de France se Irnuee iVautant plus fatte
de l’lwnncur d’elre l’onjane des sentiments incar ubles de son
Mattre pour la Sui-de, qu ils tui fournissent l’occasioti d’y
joindre tes protvslations de son Zcle particulier pour des liens
dont il respecte l’utililé yfnérale et sent tout l’ayrcment
jour-nalier. A Stockholm le quatre Novembre mil Sept Cent
Soix-anls quatre.
Le Bar on De Br e l cu’tl.
fc)
Svenska Regeringens svar:
Le Boi a ru avec plaisir tes nouvelles assurances que le
Baron de Breteu’il, Ambassadeur de Francc, Lui a donnees de
l’amitié du Iloi son Matlre cl de ses dispositions å terminer
Cafaire des subsides dus u la Sui-dej en vertu des traites
de 1754 de 1757 et de 1758. La Suéde n a ricn pre’tendn
d’injuste dans le cours de cctte néqociation. File s’est ren tie
exactemenl ii la lettre des traites, et n’ayant rien eu «i se
re-procher sur la pdélité, acec laquelle ils ont etc rcinjilis de son
coté, elle a demandt avec confiance, qu’ils le fussent de nierne
de la part de la Francc. Ccpcndant comme le Boi cst o
ulme’ du désir le plus sinccre de v oir subsisler les liens
d’amitie’, qui depuis si lonylems unissent les deux Couronnes,
Sa Majeste’ Se préte volontiere aujourd’liui å la situation des
propres affaires de la France, et dans celle intention Elle
ac-ceptc pour l’entier payemenl des subsides, qu’Ellc a reclame
si justement, tes douze millions de Livres o ffer Is par la France,
payables en huit annc’es de lems å raison de Quinze Cent Mills
Livres par an. Le Boi est pérsuadé neanmoins, qu apres
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