Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - XI. Départ d’Astrakan. Sarepta, ville des frères Moraves. — Colonies allemandes et françaises le long du Volga. — Chemins difficiles pendant l’hiver. — Une famille danoise à Saransk. — Anciennes connaissances à Moscou. — Le baron Schilling de Canstadt. — Langue écrite des Chinois. — Fabrique d’Ischora. — Audience de l’empereur Nicolas et de l’impératrice à Saint-Pétersbourg. — Les ministres Speranski et Cancrin
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412 VOYAGE EN SIBÉRIE
Les Pâques russes commencent le 18 avril, et,
avant qu’elles fussent finies, avec toutes les fêtes qui
les accompagnent, on ne pouvait songer à obtenir
une présentation.
Le jeudi 22, le ministre me fit savoir que l’empe
reur voulait bien nous accorder une audience pour
le dimanche 25, à dix heures trois quarts du matin,
après la messe. Je demandai à notre ministre com
ment il fallait être habillé, c’est-à-dire si je pouvais
aller en bottes ou s’il fallait mettre des souliers. Il se
récria qu’il était de rigueur que je misse mon uni
forme. « Mais je n’ai pas d’uniforme, répliquai-je; les
professeurs, chez nous, n’en portent pas; cet habit
noir est mon seul uniforme, et c’est dans ce costume
que je me présente devant mon souverain. Ne
parlez donc pas ici de la Norvège et de la Suède, c’est
comme une goutte d’eau dans la mer. La chose n’est
pas admissible. Il faut que M. le professeur tombe
malade une heure avant l’audience, et que M. Due,
qui a un uniforme, le remplace. » On m’apprit que
toute personne n’ayant pas le rang de général major
ne peut, d’après la règle, être présentée à l’empereur,
et que c’est par une rare exception qu’on accueille
parfois quelque étranger de marque. Comment se ti
rer d’affaire? Heureusement notre consul général,
Sterky, était présent à la conversation, ainsi que le
baron Rehausen, attaché à l’ambassade, et mainte
nant (1830) ministre à Londres, petit homme que ma
dame Sterky appelait, pour le distinguer du baron
Palmstjerna, qui était un fort bel homme, lilla Baronen
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