Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has been proofread at least once.
(diff)
(history)
Denna sida har korrekturlästs minst en gång.
(skillnad)
(historik)
BULLETIN DES 8ÉANCE8 DE LA SOCIÉTÉ d’aNTHROPOLOGIE. 17
M. Nordenskiöld montre deux grands marteaux on masses en pierre,
du Caucase, qui, suivant toute apparence, ont servi aux exploitations de
minerai. L’orateur les a reçues par l’intermédiaire de M. Nobel.
M. Stolpe fait un exposé de l’ethnographie des parages de la Mer
de Béring, et décrit principalement les moeurs et les usages des habitants
des îles Aléoutes et du Kamtschatka, ainsi que ceux des Yukagirs,
habitant les côtes de la Mer Glaciale. Cet exposé donne naissance à une
discussion de quelques instants entre M. Torell et l’orateur.
Séance du 20 Octobre 1877.
M. A. Hildebrand communique quelques gouges (hålmäjslar), ou
ciseaux à tranchant convexe, en silex non poli, trouvées à Bjursele, paroisse
de Skellefte, en Vesterbotten (Yestrobothnie, Suède du Nord), à l’endroit
où, en 1830, on ne rencontra pas moins de 70 gouges parfaitement
semblables, à un pied (30 cm.) sous terre et placées en un demi cercle
d’environ 3 pieds (90 cm.) de diamètre. M. Hildebrand a découvert lui-même
sur place pendant l’été dernier l une des gouges exhibées à l’assemblée.
M. Stolpe rend ensuite compte des explorations, non encore
entièrement terminées, de cette année sur l’île de Björkö, dans le Mâlar.
Exclusivement dirigées sur le champ funéraire découvert, en automne 1876,
au nord de l’enceinte fortifiée et dans la pente la séparant de la Pterre
noire», ces explorations ont été couronnées d’un succès qui a dépassé toute
attente. A peu d’exceptions près, les tombeaux ont toqjours contenu des
restes de corps non brûlés, et peuvent, dans la plupart des cas, grâce
à plusieurs raisons concordantes, être rapportés à la dernière moitié du
9e siècle. M. Stolpe voit par suite en eux les premiers tombeaux
chrétiens de Björkö. Ils sont de deux espèces, c.-à-d. soit allongés et étroits,
soit de larges dimensions et presque carrés; dans ce dernier cas, ils ont
d’ordinaire un revêtement en charpente aux parois, au plancher et au
plafond. On a le plus souvent trouvé dans les premiers des boucles
ovales, accompagnées à titre constant d’une paire de ciseaux au côté droit
du corps et d’un couteau au côté gauche, mais jamais d’armes. Dans les
seconds, les squelettes étaient d’ordinaire accompagnés d’un bouclier, d’uue
épée et d’une lance, mais en revanche jamais simultanément des boucles
ovales mentionnées ci-dessus. Quand il en a été trouvé parfois dans les
tombeaux de cette forme, les armes manquaient toujours, à l’exception de
deux ou trois cas, où l’exploration a fourni la preuve évidente que les
boucles ovales et les objets qui les accompagnaient provenaient d’un
ensevelissement postérieur. Cette différence dans le groupement des
antiquités, qui suffirait à elle seule à justifier l’admission que les boucles
ovales appartenaient exclusivement au costume féminin, a été ultérieurement
appuyée par les squelettes mêmes dans les cas où ils étaient assez bien
conservés pour fournir un témoignage à cet égard. A l’aménagement des
grandes sépultures carrées appartiennent, dans la plupart des cas, des débris,
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
