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AncKARSVÄRD, Carl Henrik. 205
jugement que la comparaison du passé au présent, craint avec
raison des mémes éveénemens des resultats égaux, II faudra,
j’espére, une génération entiére, pour faire oublier aux
Suédois le rapt de sa plus belle province, que la Finlande lui
fut enlevée en suite de Palliance la plus loyalement soutenue ;
et sur des faits pareile, Monseigneur! n’est il pas pardonnable
de redouter, que la Russie paye la crédulité de nötre
gouvernemert, comme elle s’est autrefois acquitté2 envers sa bonne foi.”
”D’aprés tous les malheurs, qui s’accumulérent sur la
Sutde, sous une courte espaee de tems, Pesperance Jui fuit
rendue dans la personne de V. A. R.; et Vous paråtes Vous
attacher vivement å la conquéte de la Norvége, comme le seul
point de vue pour une indépendance dans le Nord; et Pon
étoit å Penthousiasme de voir, jusque ou Vous aviez scu
rendre intéressante Ja situation de Ja Sutde dans la
lutte, qui s’ouvrit sur le Continent; Pon espéroit déja, de
FParmement de Pannée derniére, le résultat satisfaisant, dont,
depuis longtems, on avoit bercé son imagination, quand tout
d’un coup les Armées rentrérent dans leurs foyers, sans que,
de ces grands pråparatifs, d’autre fruit fåt visible å la
multitude, que Pavantage quwen tira la Russie. La saison, ect
surtout la confiance en la personne de V. A. R., fit en grand
partie suspendre les jugemens; Pon croit si volontiers ce que
P’on espere, et lee bhommes se laissent mener an plus loin par
Pespérance. Dattention de tout individu pensant suivoit, en
attendant, les éveénemens, qui se préparérent; et je crains,
qu’on ne fut pas peu étonné de nous voir paroitre une
seconde fois en Allemagne, ov Fexperience des tems passés
authorise å craindre un dénouement, qui, sous d’auspices égaux, a
été si fatal å la Suéde. Je ne peux m’empécher de craindre,
que de véritables avantages s’éloignent de la Suéde, å mesure que
nous nous éloigaons des buts pour les atteindre. Jai toujours,
cru, que les petits Etats ne devoient jamais attendre leur ac-,
croissement ou leur indépendance de la générosité de ses
voisins tout-puissans; Phistoire au moins ne nous en fournit
guéres d’exemples, mais le sort parait pourtant quelquefois
vouloir ménager des occasions aux petits Etats de se consolider,
pendant que les differends des Grandes Puissances les
empéchent de $’y opposer. Je crains, que ce moment favorable
pour Ja Suéde soit manqué, Monseigneur; et voila V. A. R.
le véritable sujet de mon chagrin. Je me suis autrefois trop,
Jellé en avant pour la cause de la patrie, pour ne pas
garder toujours Pintérét le plus vif å son sort, el la
conséquen
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