- Project Runeberg -  Nordisk tidskrift för bok- och biblioteksväsen / Årgång XVII. 1930 /
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(1914-1935)
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Comité International des Bibliothèques. 3:e session. Stockholm 20—21.8. 1930. Actes - XIV. Communication du Prof. P. S. Leicht

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Annexe XIV.

Communication du Prof. P. S. Leicht, Bologna.

Les difficultés de la bibliographie sont bien connues par tout ceux qui travaillent
dans les différents domaines scientifiques. Les territoires culturels sont très nombreux
et les langues dont les savants se servent se sont accrues beaucoup dans ces derniers
temps. Souvent des mémoires très importants sont contenus dans les compte-rendus
d’une Académie très peu connue, ou dans l’annuaire d’un institut d’enseignement
secondaire, et il est bien difficile, surtout pour un étranger, de connaître ces brochures
qui contiennent quelquefois des études remarquables ou des documents très rares. Le
défaut d’information peut parfois empêcher qu’une recherche ne réussisse à atteindre
son but; ou porter le chercheur à des conclusions tout à fait erronées.

Tout le monde sait que dans les sciences exactes les comités de recherches des
différentes nations ont cherché à supprimer cette difficulté et ont pris l’initiative de
rédiger des bibliographies nationales. Dans les sciences morales et surtout dans le
domaine historique, les difficultés sont plus grandes encore, parce que les mémoires
sont plus nombreux et les publications périodiques (annales académiques, revues),
comme les thèses de doctorat sont beaucoup plus abondantes. On doit se limiter à
donner des renseignements seulement d’après les livres plus importants de l’année; et
pourtant quelquefois ces gros livres ne sont que de savants résumés, alors qu’au
contraire, si l’on veut trouver des idées nouvelles, on doit les chercher dans des articles
ou dans de petits mémoires.

J’ai souvent réfléchi sur les moyens qui pourraient aplanir cette difficulté et je
crois qu’il n’y a qu’une voie: les auteurs mêmes devraient donner leur collaboration.
Si chaque auteur d’un mémoire ou d’un article, qui concerne l’histoire d’un pays
étranger, donnait au centre national d’informations bibliographiques de son pays,
au moins le titre de son travail, et si possible quelques renseignements sur ses
conclusions, les centres pourraient communiquer ces notices au pays intéressé et les
recherches des savants en seraient grandement facilitées.

Je sais que les grandes Académies ont donné des instructions à leurs membres
pour la compilation de notices sur les travaux qu’ils font insérer dans les
comptes-rendus académiques, mais cela n’aidera pas beaucoup parce que la connaissance de ces
comptes-rendus est déjà très répandue dans le monde des savants.

On doit répandre ces instructions dans les modestes milieux du territoire de chaque
nation et pousser les auteurs à donner eux-mêmes des renseignements. Alors seulement
les savants pourront jouir d’une abondance d’informations bibliographiques qui
soulagera beaucoup leur travaux. Ce sera une nouvelle source de cette fraternelle
coopération que le monde scientifique souhaite si vivement.

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