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Les debuts de “La Voix du Canada”
De nombreux Européens ont pris l’habitude, pendant les derniers mois de
la guerre, d’écouter les programmes quotidiens de “La Voix du Canada”.
Elle leur venait d’une distance de quelque 4,800 kilométres et pourtant,
dés 1945, elle était la plus puissante de celles qui étaient radiodiffusées de notre
côté de l’Atlantique.
Mais les auditeurs européens connaissaient déjà des voix canadiennes pour
les avoir entendues régulièrement depuis 1940, sur les antennes de la BBC. vw
Cependant, en 1943, le Service d’Information canadien et le Comité de 1a
guerre psychologique fondait å Ottawa une section radio. Le Canada ne
possédait alors aucun émetteur puissant sur ondes courtes; il fallait enregistrer
les programmes sur disques et les expédier par avions à Londres et à New-
York. Les premiers programmes étaient en francais, préparés par des Cana-
diens de langue française, s’adressant à leurs cousins en France occupée.
Entre-temps, les émissions de “La Voix du Canada’ devenaient quotidien-
nes. Le Canada, en plus de participer activement, comme il le faisait depuis
1939, au conflit économique et stratégique, entrait dans la guerre politique.
Son premier objectif à l’époque était la France occupée. Si l’on en croit le |
courrier reçu après la libération, les speakers canadiens ont su trouver l’accent !
juste, le ton sincére qui leur ont permis d’entretenir dans le cæur des Francais
la certitude de la victoire alliée. Le personnel comprenait un speaker-réalisa-
teur, un commentateur et un rédacteur de nouvelles; ce qui suffit å former le
noyau de la section frangaise du Service International, lorsqu’il fut inaugur é
å Montréal le 25 décembre 1944.
Et “La Voix du Canada” n’a pas cessé de se faire entendre à Paris, à Bruxel-
les, å Genéve, au Luxembourg, en Algérie, en Tunisie, au Maroc et jusqu’au
Madagascar. Å plusieurs reprises nous avons radiodiffusé des programmes
spéciaux, surtout le Quatorze Juillet, à l’adresse de la France et des territoires
francais. Plusieurs Francais de marque ont adressé un message a leurs compa-
triotes sur les ondes courtes de Radio-Canada. Tout derniérement, le général
Guillain de Bénouville, officier de la Légion d’Honneur à titre militaire, a
expliqué a ses compatriotes, sur nos ondes courtes, l’objet de sa visite en |
Amérique du Nord. Å
II importe d’ajouter qu’à la suite d’une entente, le Service International
fait partie d’un systéme d’échanges avec la Radiodiffusion frangaise. Par ces i
échanges réguliers, les Francais et les Canadiens de langue francaise parvien-
dront à se mieux connaître et à multiplier les liens d’amitié qui les unissent
déjà.
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