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LES MINES DANS L’ECONOMIE CANADIENNE
Leur place dans l’économie canadienne
Les mines sont une des principales sources de richesse du Canada. Elles se
classent au 3ème rang des activités économiques du pays, si on considère la va-
leur de la production, après les industries manufacturières et l’agriculture.
Les 13,000 installations miniéres canadiennes emploient 105,000 ouvriers aux-
quels elles distribuent $200 millions de salaires par an, environ; les capitaux
investis dans celles-ci s’élévent à 1 milliard 200 millions de dollars.
La production minière est très diversifiée. Par ordre d’importance (en
valeur), les principales productions sont les suivantes: or, charbon, cuivre,
nickel, zinc, amiante, cuivre, plomb, pétrole, argent, platine. Malgré l’extrac-
tion de houille en Nouvelle-Ecosse et dans les provinces de l’Ouest, et de
pétrole en Alberta, le Canada manque cependant de combustibles et de
carburants; il en importe des Etats-Unis. Il en est de même pour le minerai
de fer. Les gisements miniers actuellement exploités sont répartis un peu
partout sur le territoire; les plus nombreux et les plus riches se trouvent toute-
fois dans les provinces de l’Ontario et du Québec. Cette dernière arrive en
tête pour la production du plomb, du zinc, de l’amiante et du magnésium.
Leur développement et leur place dans le monde
Le développement des ressources minières s’est amplifié depuis le début du
siècle et sous l’impulsion des deux guerres. Si on compare les statistiques de
1945 avec celles de 1900, l’accroissement de la production des mines ressort à
3.781% pour le nickel, 2.079% pour le cuivre, 1.115% pour l’amiante, 31190
pour le plomb, 204% pour l’argent et 114% pour l’or.
Le Canada se classe maintenant ler au monde dans la production de plusieurs
métaux: nickel (suffisante pour couvrir la consommation mondiale), platine,
et amiante; second pour l’or, l’uranium et |’aluminium (en partant de bauxite
importée de la Guyane anglaise, et grâce à l’abondance de énergie hydro-
électrique); troisième pour le cuivre, le zinc et le plomb.
Le dernier conflit, suscitant une véritable révolution industrielle, a accéléré
l’exploitation des mines déjà existantes et provoqué la découverte de nouvelles.
De plus, l’extension des industries métallurgiques a permis aux usines d’affinage
canadiennes de traiter elles-mémes la majeure partie de la production miniére
du pays. Les encouragements du Ministère fédéral des Mines ont aidé à décou-
vrir du tungstène, du chrome, du manganèse et du magnésium, indispensables
à la fabrication de certains alliages. La production de l’uranium, utilisé pour
la fabrication de la bombe atomique, est un autre développement engendré par
la guerre.
Le Canada consomme la plus grande partie de sa production minière.
Néanmoins, il exporte des quantités appréciables de nickel, d’or, d’amiante,
d’aluminium, de magnésium, de cuivre, de zinc, de plomb, de platine et
d’argent.
Leur avenir
Le passage de l’économie de guerre à l’économie du temps de paix a provoqué
un léger ralentissement des industries minières qui, par surcroît, souffrent du
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