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Route de ceinture qui, du coeur de
la ville, conduit en quelques minu-
tes à Stanley Park, Bois de Bou-
logne des vancouverois, où les
pins géants atteignent une hauteur
de cent mètres.
Vancouver
Kipling a écrit: “Si j’étais immigrant je risquerais sans doute beaucoup
en m/installant en Colombie Britannique, mais si j’étais riche sans aucune
attache que l’Angleterre, j’achéterais vite une ferme ou une maison dans ce
pays pour la simple joie qu’on y trouve.”’ En effet, cette province est une sorte
de Californie canadienne. Son climat est plus doux que partout ailleurs.
Par habitant, sa richesse dépasse celle des autres provinces.
Sa métropole, Vancouver, porte orientale du Canada, offre une activité
et une diversité remarquables. Avec ses 500,000 habitants c’est le deuxième port
canadien, après Montréal, en même temps qu’un centre commercial et industriel
de grande importance. Avec ses vingt kilomètres de plage, ses baies émaillées
d’îles, une flore luxuriante qui s’épanouit dans de multiples jardins et, en arrière
plan, les premiers contreforts des Rocheuses, la ville connaît une grosse af-
fluence touristique. L’important quartier jaune la fait déjà participer au
mirage de l’Orient.
Et pourtant Vancouver est bien une ville d’Amérique du Nord. Fondée
en 1792 par le capitaine britannique, George Vancouver, la ville reçoit ses
lettres patentes en 1886, soit un an avant le parachèvement de la ligne du
Vue du “campus” de l’université
où s’élèvent les immeubles des
différentes facultés.
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