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Matelots canadiens apprenant le ma-
miement d’un appareil d’écoute à une
école anti-sous-marine.
Sailors of the RCN learning to operate
an underwater listening device at
an anti-submarine school.
La marine royale
canadienne
Il existe au Canada une robuste tradition océanique qui remonte jusqu’à
l’époque des bâtiments de bois, alors que les forêts du Nouveau-Brunswick
et de la Nouvelle-Ecosse fournissaient la base d’une industrie de construction
maritime fort prospère. Ce sont des Canadiens qui ont construit le premier
bateau à vapeur à franchir l’Atlantique, le Royal William, qui effectua sa
première traversée en 1833. Aujourd’hui, le rôle essentiel de notre commerce
extérieur dans notre économie nous oblige à compter plus que jamais avec
la mer.
Au cours des premières décennies de ce siècle, la protection accordée
aux principales routes maritimes par la Royal Navy était menacée par la
croissance des marines européennes. Par suite de la nécessité de transporter
notre blé, nous ne pouvions qu’être vitalement intéressés à la liberté des océans,
et la menace à la puissance navale anglaise stimula chez nous le désir de
créer notre propre marine. Il devenait évident qu’une nation sans cesse
croissante se devait de protéger ses propres rives.
À la première guerre mondiale, notre marine, qui avait pu survivre à
maintes tempêtes politiques, fut en mesure de jouer un rôle, faible sans doute,
mais quand même notable dans la protection de la navigation côtière. C’était
une marine de petits bâtiments, aux équipages formés de pêcheurs de la
côte atlantique et de marins des Grands Lacs. Mais au cours de la seconde
guerre, notre marine s’est soudain étendue pour assumer un rôle de premier
plan dans la protection des convois et dans la lutte anti-sous-marine. Nos
chantiers maritimes, par ailleurs, construisirent des centaines de bâtiments
destinés à la lutte anti-sous-marine.
Dépendant dans une large mesure du commerce maritime et possédant des
bases stratégiques importantes sur l’Atlantique, il est évidemment de notre
intérêt de coordonner nos plans en ce domaine avec ceux de nos alliés atlan-
tiques. Notre habileté à construire et à armer des bâtiments de guerre anti-
sous-marine nous porte à nous spécialiser dans ce domaine. Durant et depuis
la guerre, notre marine a ajouté à sa flotte de petits vaisseaux un porte-avions,
des croiseurs légers ainsi que l’embryon d’une puissante force anti-sous-
marine capable d’apporter une contribution majeure à la défense du monde
libre. Toutefois, le rigoureux entraînement spécialisé n’a en rien diminué
la versatilité de notre marine. Le rôle joué dans les eaux coréennes par les
destroyers canadiens en fournit la preuve.
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