Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - L’industrie de la pêche au Canada
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
L’industrie de la pêche au Canada
L’industrie canadienne de la pêche a réalisé d’énormes progrès
au cours des vingt-cinq dernières années. Les Canadiens ont
amélioré leurs méthodes de prise et de traitement du poisson,
découvert d’autres bancs de péche et exploité de nouveaux marchés.
Au cours de la méme période on a accompli des travaux intenses
pour assurer la perpétuation des espéces. La préservation du poisson
a fait l’objet de nouvelles mesures de la part du Ministère fédéral
des Pécheries. Le Ministére s’est aussi associé a d’autres pays dans
des programmes visant à la protection et à l’utilisation maximum
des ressources piscicoles.
Les réglements du Canada concernant la péche s’étayent sur
des travaux biologiques et technologiques sérieux. Ces travaux
relèvent de l’Office Canadien de Recherches sur les Pécheries.
Toutes les sphéres de cette industrie ont profité de son activité qui
a été d’un grand secours au pêcheur lui-même. II lui doit la décou-
verte de nouveaux bancs de pêche, |’établissement d’un service de
renseignements sur la migration du poisson et la mise au point
d’agrés de péche modernes.
La prise annuelle des pécheurs canadiens est aujourd’hui plus
grande qu’elle ne l’a jamais été. Elle s’éléve a plus d’un million
de tonnes. La valeur de prise est d’environ cent millions de dollars
et la vente en rapporte le double.
Les deux tiers de toute la production canadienne proviennent
des eaux de l’Atlantique Nord-ouest; les Provinces Maritimes et
celle de Québec s’en partageant la premiére moitié, Terre-Neuve
prenant l’autre. Le reste provient de la Colombie britannique et
des lacs intérieurs. Les bancs de l’Atlantique ont connu l’exploi-
tation des Européens bien avant la colonisation du Canada. On y
pêche surtout la morue, le flétan, l’aiglefin, la merluche et autres
poissons de fond. Après le poisson de fond c’est le homard qui
rapporte les revenus les plus élevés.
La pêche en haute mer et sur les côtes de l’Atlantique subit
d’importantes transformations. Les goélettes traditionnelles trans-
portant des youyous à bord desquels les pêcheurs vont prendre la
morue à la ligne se voient aujourd’hui remplacées par de grands
chalutiers dont les filets balaient le fond de l’océan.
Les cinq espèces de saumon du Pacifique: saumon du Fraser,
saumon rose, sockeye, chum, et coho, ont favorisé l’expansion des
pêcheries déjà bien établies de la Colombie britannique. La valeur
de prise et la valeur marchande de sa production est plus considé-
rable que celle de toute autre province. En mer, le saumon se prend
à l’araignée et à l’essaugue.
Les Grands Lacs, les autres grandes nappes d’eau douce comme
le Lac Winnipeg et le Lac Grand Esclave — et plusieurs lacs de
moindres dimensions fournissent, à eux tous, des prises commer-
ciales importantes. On y prend les poissons à chair blanche,
notamment le brochet et le brocheton.
Couverture: De la hune d’un baleinier, un pêcheur en vigie scrute l’horizon.
, 8
Photographies: Office National du Film, Ministére des Pécheries, Fosbery Pictures,
Service du Tourisme de la Nouvelle-Ecosse.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>