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Regutes la vertu, 1’ésprit et les appas.
C’est ici que cette Astre ä nos regards s’échappe
Dont la clarté jadis fut si chere ä nos cceurs
Et dont 1’éclat passé, en rejaillant, nous frappe
Madame, dans vos yeux, vos sentimens, vos mceurs.
Voyez d’un ceil content cette foule pleurante
Qui d’un pas chancellant se traine ä ce tombeau.
Dans ses sombres detours, sa triste vue errante
Cherce les yeux mouillés son illustre depot.
O Ciel qu’elle est-ce dont qui fut jadis si chere
Et dont le nom se méle ä tous ces tristes voix?
Ah Madame! apprenez, on pleure Votre Mere
Et celle, de tous ceux qui vivoient sous ses loix.
Quel beau Masaulée que ces larmes, ces plaintes?
Et que pour un mortel c’est ressembler au Dieu
D’étre adoré encor dans ces sombres enceintes
Et aprés tant d’hivers d’avoir vecu trop peul
O Vous! de cette Mere aimable et tendre Fille
Qu’on reconnoit chez Vous ses vertus ses bienfaits!
Le Bonheur, et 1’amour d’une illustre Famille
Vous faites tous les cceurs charmés et satisfaits.
Regardez, cest ainsi qu’un jour Votre memoire
Cherie et consacrée aux siecles avenir
Avec les grands Heros disputera la gloire
De ne jamais perir.
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