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De venir toujours a bon tems
Et qui neanmoins a la rage
De me tromper a tous momens.
Ce discours Vous paroit risible;
Aussi je n’ai pour mes faux-bons,
Aucune, des Grandes raisons,
Que rapporte la sainte Bible:
Je n’ai ni de femme qui gronde,
Quand je ne suis pas au Logis;
Ni des bcEufs ni des biens au monde
Qui me donnent de grands soucis;
J’ose pourtant, j’ose le dire,
Qu’un peu je dois étre excusé,
Et que si Vous auriés manqué
La chose auroit été bien pire.
Voions mon Cher, si par hazard
II n’y a dans ma conjecture
Un peu de vrai ä quelque egard.
On Vous connoit d’une figure
Qui n’a aucun besoin de l’art
Votre ornement, Votre parure
Sont les graces de la nature,
Sans soins, sans choix, sans tout ce fard
On vous voit toujours trés aimable,
Pour moi mon Cher, moi pauvre diable,
Si je ne veux point faire peur
II m’en faudra, sur mon honneur,
Pour me rendre un peu supportable,
Un perruquier et un tailleur;
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