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skrifvare, Zibet, gör om samma dramas representation den 6
jan. 1784. (Gust. papp, vol. 33 qv. F. 507) :
”Hier j’ai vu le Roi Léard dont (je le confesse avec un
peu de honte) je n’avais aucune idée. J’ai été choqué, pour ne
pas dire scandalisé, de ce mélange bizarre du risible avec le
pathétique, de styles de Tragedie, d’idylle et des petites maisons,
de cacacteres et evenemens invraisemblables. Malgré le talent
et la figure unique de Brizard, malgré l’intérêt que doivent
inspirer le rang, l’âge et les malheurs du personnage, je n’ai pas
pu m’empecher de rire. La Police ne devrait jamais perdre de
vyë M. Ducis, qui risque à coup sur une partie des malheurs
de Léard. Je languis de voir la parodie qu’on a fait de cette
tragedie unique dans son espece”.
Den 13 jan. 1784 (Gust. papp. vol. 33 qv. F. 507)
berättar Zibet om uppförandet af ett annat Shakespearedrama
i Ducis’ öfversattning, Macbeth:
”Le seul spectacle un peu remarquable a été la premiere
representation de Machbet, Tragedie de Ducis, dont le sujet est
, tiré de Shakespear. C’est le second tome de Léar, non moins
bizarre et extravagant que le premier. Il y a une succession des
plus rapides de trois Rois. Le premier qui, si mon oreille ne
m’a pas trompé, s’apelle Doncan, est au pied de la lettre un
Roi de coulisse, puisque se trouvant dans le chateau, lieu de la
scene, il n’y paroit jamais. On l’entend seulement, au moment
qu’il est assassiné, crier de la coulisse. Son assassin et
successeur, Machbet, grand héros d’ailleurs, etoit un peu timbré avant
ce coup et perd tout à fait l’esprit après. Sa femme, d’un
caractère atroce mais ferme et qui a la tête aussi bonne que celle du
Mari est faible, l’encourage et le soutient. Elle fait entrer les
Etats pour lui prêter serment. Le Chef de la Noblesse le fait
sans reserve, mais l’Orateur des Communes lui coupant
brusquement la parole, le fait avec restriction. Le Roi au milieu
de la harangue perd tout d’un coup l’esprit, voit le Diable et
l’accuse lui-même. La Reine se répand en excuses au peuple.
Cette scene qui devroit sans doute paroitre auguste ou ne jamais
paroitre, devient parfaitement digne du Boulevard & n’a pas
du tout besoin de Parodie. Le troisième Roi est fils de Doncan.
Son père nourricier ne peut pas venir à bout de lui persuader
qu’il doit succeder à son Père. Il s’en défend le plus noblement
du monde dans la crainte que son élévation ne coûte la vie à
son bienfaiteur. Enfin l’instant que la Reine, après avoir fait
des prodiges dans une bataille, paroit à la tête d’une armée
victorieuse, chassant ses ennemis qui traversent le theatre à
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