- Project Runeberg -  Karl Johan och svenskarne. Romantisk skildring / Del 4 /
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(1881) [MARC] Author: Magnus Jacob Crusenstolpe
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Soyez assez bon, Sire, pour me rappeler au souvenir de la
reine et de votre digne fils, et recevez avec votre bienveillance
ordinaire l’hommage de mon attachement et de mon respect.


                                                 Lafayette [1].“

“Hans minne är ej fullt tillförlitligt,“ yttrade Karl Johan,
i det han lade brefvet ifrån sig. “Vi talade om kejserliga
despotismen och om våra önskningar för friheten. Då
yttrade jag: “om vi föllo från skyarna ned på Vendôme-torget,
Moreau, ni och jag, med blottade värjor i handen,
skulle vi, att börja med blifva en smula förlägna öfver
vårt utseende; men hvem vet, om ej deraf skulle uppstå
en revolution [2]?“

“Åh ja, den tiden, det tror jag också,“ anmärkte Izarn.
“Det var innan ni, någon tid efter den 18:de Brumaire
var invecklad uti den i Bretagne mot Napoleon upptäckta


[1] Mémoires, correspondance et manuscrits du General Lafayette,
publiés par sa famille; tom. 6; pag. 551—552.


I 5:te delen af samma verk (sid. 538) förekommer ytterligare
följande bref till Karl Johan som kronprins från samme general:

                                                 »Paris, 27 Fevrier, 1817.

         Mon cher Prince,

Quoique il y ait long-temps que je ne me sois rappelé à votre
souvenir, je trouve dans mes sentiments beaucoup de motifs de ma confiance
en vous. Permettez-moi donc de réclamer votre ancienne amitié et de
présenter à votre Altesse Royalemes amis et concitoyens américains.

J’ai souvent pensé, pendant les fameux Cent jours, à ce que nous
nous étions promis de faire ensemble pour l’indépendance, la liberté et
les couleurs nationales. Mais, depuis que la confiance d’un peuple
généreux et libre a porté votre dynastie sur le trône du nord, je jouis,
mon cher prince, de tous les rapports qui m’apprennent combien vous
êtes chéris, vous et votre digne fils; je jouis encore plus de tout ce qui
me confirme votre persévérance dans ce que nous disions à notre dernier
adieu: c’est que pour de vrais amis de la liberté les diverses situations
de la vie ne sont que des moyens d’en remplir le principal but en
servant la cause du genre humain.

Mon fils, qui a été mon collégue dans la chambre des representants
et qui partage ma retraite, me prie de le rappeler à vos bontés.
Madame de Staël vient d’être dangereusement malade; sa charmante fille
a)
est la femme d’un de nos patriotes les plus distingués b).

J’ai l’honneur d’offrir à Votre Altesse Royale tous les respects dus
à sa haute dignité, et j’y joins l’expression des tendres sentiments que
je lui ai voués très personnellement.
»

a) Albertina Staël von Holstein.

b) Hertigen af Broglie.
[2] Dersammastädes; 5:te delen; sid. 536.

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