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pour l’aimable Dorimène, qui de Son côté ne s’en rend pas moins
digne. A la fin tant de raison, tant de sagesse feront ouvrir les
yeux k Lucile, et le calme renaîtra. Le Chevalier. joue un rôle
d’entremetteur dans tout ceci, et s’en acquitte avec une . noblesse
qui répond tout à fait à la candeur de son ame. La
Marquise est assez heureuse pour éviter de prendre part k rien, et
la Baronne qui ne sauroit jouir du même bonheur, s’en tire avec
succès.» — — —
2.
»Stockholm le 17 Novembre 1767.
––––––-»Mon peu de loisir aujourd’hui me défend quel*
que ample détail des nouvelles du Bagnolet Les choses y
reprennent insensiblement le calme. La mauvaise humeur de
Luette se lasse, et Eraste est toujours également charmant dans
tout ce qu’il fait, et habile k éviter d’avoir aucune espèce de
tort de son coté. La Baronne nous cite journellement mille
traits les plus jolis de ses procédés avec Dorimenc. Tous les
jours de la vie il passe son après-dîner dans l’appartement de celle-ci,
entouré seulement des siens, et ne paroît nulle part plus
heureux, plus content, ni plus satisfait que là. Très souvent il passe
la soirée entière de cette manière sans se soucier d’avoir du
monde ni de voir aucun étranger. Hier au soir Damon et Lucile y
ont soupé pour la première fois, et la dernière a cherché
d’ex-erter sa bile sur, tout, mais à pure perte. Enfin l’on espère
que le tems et la vertu et le bon droit triompheront comme
ils Font fait en tous tems, et que le tout se finira pour le
mieux.»
BIIAGAN N:o 11.
Utdrag af ett bref frân Baron Fredrik Sparre till
Grefvinnan Lovisa Ulrica Tessin af den 31 Julii 1767,
frân Stockholm;
telstyrelse, och huruledes de med välbehag förnummit, då deras
Furstar velat afskudda «ig. det alltior enträgna inflytandet vare »ig
af en mor eller en gemål.
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