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vthis bounty, that Bis Majestys so al is lodged
”in an alley”
L’hi stoire de no tre siécle ne nous présente
aucum Prince plus généreux que Louis XIF;
mais la vérité est, qu’il y mettoit beaucoup
dyappareil et d1 ostentation. Charles XII aimoit
a faire des présens dune fagon plus simple. A
deux réprises feu mon pére trouva le soir dans
sa poche, en révenant de la Cour, la somme de
dix mille écus en billets de Banque, que le Roi
y avoit glissé å son ins$u.
Fredric I étoit prodigue en petits presens,
et o donné des tabatiéres d’ör sans nombre;
mais le fort de sa profusion r eg ardoit ses
mai-tresses, et parci par lä quelque favori.
Depuis tous les siécles il y a des
Souve-rains, qui bornent leur s larg es ses aux historiens
et aux poétes, fausse générosité, puisqu’ ils
exigent le payement en louanges et en
flatte-ries. Vaines précauntios! Avec leurs mort
l’il-lusion cesse, et fait place å la vérité.
La Reine C hristine, qui payoit st bien, nc
s’est pas sauvée du ridicule que mérite une
grande partie de ses actions. Son pélérinage,
son avidité de la réput a tion d’ étre s avante,
s\on départ du royaume, ses hauteurs mal
pla-cées, sa petite magnificence affectée, ses
guer-res contre la populace d’Hambourg el les
sbir-res du Pape, ses maniéres hommaces, sont des
monuments de folie, qu’aucun historien n’ascu
pallier: et le meurtre de Monaldelschi en est un
åthorreur, qui souille å jamais sa mémoire”
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