- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Tredje delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 1 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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tâchât de changer et d’abaisser la domination française, et
qu’au moment que cela va s’effectuer par la déposition des
sénateurs, V. M. se déclare hautement pour eux; qu’il ne
pourrait pas, avec tout son zèle pour les intérêts de V. M.
excuser une telle conduite auprès de son maître, qui était
vivement fâché contre les quatre sénateurs qui avaient
donné leurs voix à refuser un ministre de la cour d’Angle
terre, et que si cette affaire viendrait à manquer dans le
Plénum prochain, il ne pourroit que mander la vérité toute
nue à sa cour, et qu’il croyoit que cela auroit des suites
assez désagréables, non seulement pour la Suède, mais même
pour les avantages que le Roi son maître et ses alliés
avaient destinés au Roi. Tout son discours fut
extrêmement aigre. Je tâchai de lui faire entendre raison et je le
priai de distinguer les personnes des affaires. Je lui dis
qu’il devait savoir de longue main, que la parole royale de
V. M. etoit- donnée pour soutenir chaque individu contre
toute persécution, que cela n’etoit nullement un mystère,
mais qu’il.etoit également vrai, que cela n’influerait pas sur
les affaires aussitôt que lui, le comte Osterman et le parti
des Bonnets rempliraient leurs engagements envers la Cour
en donnant au Roi l’autorité requise pour commander et
non pas pour obéir au Sénat dans les affaires ministérielles.
Qu’au reste, il ne pouvoit pas avoir oublié que nous étions
convenus qu’on commenceroit la diète par rétablir
l’intérieur et qu’après on penserait au dehors; que le Roi son
maître devait remplir ses engagements, et qu’avant cela le
mien n’était tenu à rien; que de son côté mon Maître n’a
vait jamais demandé autre chose que de l’argent, et de
pouvoir faire travailler à ses affaires tranquillement et sans
aigrir les esprits; que cela avait été promis, mais qu’il
savait lui-jnême ai sa parole était sainte. Il continua toujours
sur le même ton, et m’assura en jurant, que V. M. était
absolument pour la France, et qu’il savait au juste les
assurances que Sinclair en avait faites à l’Ambassadeur, et
que si l’affaire des Sénateurs réussissait, on feroit encore
rentrer le comte Ekeblad et Scheflfer. A la fin je me fâchai,
et je l’assurai à mon tour qu’il se trompait et que les
gens qui lui avaient dit de telles choses avaient leurs vues

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