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sans le concours du sénat: Leurs Majestés sont convenues
que l’un et l’autre de ces deux cas, savoir celui d’une
agression de la part de la Suède, et celui du renversement total
de la présente forme du gouvernement, seront regardés
comme le casus foederis; et S. M. le Roi de Prusse
s’engage dans les cas susmentionnés, et lorsqu’Elle en sera
requise par S. M. l’Impératrice, à faire une -diversion dans la
Poméranie Suédoise, en faisant entrer un corps convenable
de ses troupes dans ce duché. Ce présent article secret
aura la même force et vigeur que s’il étoit inséré mot pour
mot dans le traité principal d’alliance défensive, signé
aujourd’hui, et sera ratifié en même tems.
En foi de quoi, il en a été’ fait deux exemplaires
semblables, que nous, les ministres plénipotentiaires, autorisés
pour cet effet, avons signés et scellés du cachet de nos
armes.
Fait à S:te Petersbourg le 12 Octobre 1769.
(L. S.) Victor Frédéric comte de Solms.
(L. S.) C. N. Panin.
(L. S.) Prince A. de Galitzin.
LXXXI.
Egenhändigt bref från konung Gustaf III till hans moder,
enke-drottning Lovisa Ulrika; dateradt Ekolsund den 14 September
1772 ■).
Ma chère mère
Je viens d’arriver ici, pour.goûter un moment de repos,
✓ après toutes les agitations que ces tems de tro.uble m’ont
données et surtout pour préparer un j)eu ma maison à
recevoir ma chère mère, quoique je la supplie de pardonner
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