Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
XCII.
Egenhändigt bref från konung Gustaf III tUl hans moder,
enke-drottning Lovisa Ulrika; utan datum1).
Ma chère mère
Mon frère vient de me mander le retour de ma chère
mère de Svartsjö, et la sensibilité avec laquelle elle a vu
que les gardes du corps n’étoient point à sa porte.
J’ai un tort infini et je le confesse, de n’avoir point
averti ma chère mère à tems de cet arrangement. J’ai
recours à sa bonté ordinaire pour me le pardonner, et je
m’avoue coupable sur ce point, quoique j’étois arrivé à
Svartsjö, dans l’intention de lui soumettre mes raisons;
quoique dans le courant de notre conversation, je ne
pouvais avoir lieu d’en parler.
Les gardes du corps me demandèrent, immédiatement
après la révolution, par l’exempt que m’avoit suivi ce
jour-là, qu’en mémoire du service et du zèle ’ qu’ils m’avoient
témoignés et rendus ce jour ils seroient exempts de toute
autre garde que de ma personne et de celles des Roi mes
successeurs, et traités au reste comme ils ont été du teins’
de Charles XII. Après un événement de cette nature, je
ne pouvais leur réfuser une distinction qu’ils paroissoient
souhaiter, et qui devoit me les plus attacher. Cependant
si j’avais pu alors prévoir que Fredrikshof n’èut pu
s’achever cette année et que ma chère mère par là eut occupé
ses anciens appartements au Château, j’aurois sans doute
fait une restriction à la règle. Je la supplie de le croire;
ma tendresse pour elle me l’eut dictée* et mon respect pour
une mère qui mérite toutes mes plus tendres attentions
*) Efter originalet, bland enkedrottning Lovisa Ulrikas efterlemnade papper.
Detta odaterade bref måste varit skrifvet i första hälften af December
1772, emedan, enligt Geyer, Gustav, papperen, ÏI delen, pag. 30, Gustaf III
innesluter ett utdrag af samma bref, uti en skrifvelse till Beylon, daterad
den 17 December 1772.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>