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mon embarras, de ma désolation sur le présent et sur
l’avenir. Il m’est impossible de douter de la justice que V. M.
rendra à mes sentiments, pour le sang dont je suis issu,
aussi bien qu’à ma confiance sans bornes à mon cher
Oncle, dont je suis et serai toute ma vie
le plus tendre neveu le
bon frère et ami
Gustave.
Ce l:e Mai (1778).
VII.
Egenhändigt bref från Konung Fredrik II i Preussen till hans
syster, svenska Enkedrottningen Lovisa Ulrika; dateradt
Schönwalde den 17 Maj 1778 1).
Schönwalde ce 17 de Mai 1778.
Ma très chère soeur! Toutes les nouvelles qui me sont
venues de Suède et celles que le Roi votre fils me mande
aujourd’hui par Mons: de Taube, m’affligent sensiblement.
Je vous vois, ma chère soeur, brouillée avec vos enfants,
et dans la nécessité de chercher un asile en Poméranie.
Je voudrois au moins, pour empêcher les malignes glosses
du public sur cette vilaine aventure, que vous prissiez,
comme de vous même, le parti de vous établir en Poméranie,
et, si vous me permettez de Vous le dire, je crois que vous
devez accélérer votre départ, pour éviter les chagrins
ultérieurs que vous pourriez avoir en Suède. Cependant
n’oubliez pas d’assurer vos revenus, et si Vous le jugez à
propos, exigez ma garantie pour qu’au moins vous ne vous
trouviez pas dans le besoin à l’avenir. Bon Dieu! que
va-t-on dire du Roi? et que toute cette funeste aventure
présente de tristes suites! enfin, je ne saurois que faire; je
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