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s’intéresse autant que moi. Si vous voyez la princesse de
Croy, faites lui beaucoup de compliments de ma part, et
s’il se trouve quelques féuilles contre l’Assemblée nationale
et en faveur des Princesses (?) envoyez les moi; je ne reçois
que celles qui sont pour. La raison est aisée à trouver.
Adieu.
G.
XXIX.
Egenhändigt bref från Konung Gustaf III till d. v. presidenten
i Wismars tribunal friherre Thure Klinckowström ; dateradt
Kymenegård den 28 Juli 1789. 1)
J’ai reçu, monsieur le baron, votre lettre du 7 Juillet.
Des marches continuelles et les mouvements indispensables,
pour forcer l’ennemi à repasser le pont de Wärelä, que le
baron de Kaulbars lui avait imprudemment abandonné m’ont
empêché de vous répondre plus tôt. J’ai reconnu votre
zèle et votre activité dans ce que vous me mandez. Je
crois plus nécessaire que jamais de suivre la négociation
de l’emprunt entamé avec le Landgrave, et je vous avoue
que pour moi qui ai (peut-être mal à propos) un profond
mépris pour le pointiller des formes judiciaires allemandes,
je ne mettrai pas beaucoup d’empêchement ni de délicatese
à l’article que désire le Landgrave; quoique lorsque de
simples banquiers de Hollande prêtent sur la bonne foi d’un
parchemin leur argent, il me semble qu’un prince souverain
peut avoir la même confiance. Mais peut-être croit-il que
ce qui est regardé sacré vis-à-vis des banquiers ne le serait
pas tenu vis-à-vis d’un souverain, et que, par la meme
logique qu’on se permet d’enlever des provinces, on ce
permettrait de refuser de payer sa dette.
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