- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Åttonde delen. Anteckningar rörande Sveriges och dess allierades krig emot konungen i Preussen under åren 1757-1762 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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XXII.

Utdrag ur ett egenhändigt bref från generallöjtnanten friherre
J. A. von Lantingshausen till generallöjtnanten grefve Axel von
Fersen; dateradt den 12 September 1760 1).

Au quartier général de Prenzlow
ce 12 Septembre 1760.

L’affaire des chefs de famille qui, après les premiers
éclats, etoit restée comme assoupie, depuis le camp d’Iven,
où je leur signifiai l’ordre du Roi pour demeurer à l’armée,
— a repris feu avec beaucoup plus d’enthousiasme que la
première fois au dit camp. La permission que j’annonçai
le 8 au Krigsbefal, de pouvoir quitter l’armée pour se rendre
à la Diète, fut le signal auquel tous les Capita présentèrent
des mémoires pour demander des passeports pour partir.
Le surlendemain ils eurent la résolution telle que je l’ai
envoyée au Roi; ils avoient presque tous déclaré dans leur
mémoire, que je pouvais disposer de leurs emplois, si je
leur refusois la permission, et la justice de jouir de leur
privilège. Je répondis (:avec tout le sangfroid dont je suis
capable:) à tous ceux qui m’en parlaient, qu’ils disposoient
eux-mêmes des emplois qu’ils avoient mérités que personne,
selon notre forme de gouvernement, pas le Roi même, n’étoit
en état de les priver de leurs emplois; mais au cas qu’ils
préférassent leur démission au devoir d’obéir aux ordres
du Roi qui leur enjoint, pour le besoin de l’Etat, de rester
à leurs fonctions à l’armée, ils en seroient les maitres,
n’ayant nulle autorité de leur refuser le congé, s’ils
per-sistoient à le demander, ce que je souhaiterais cependant
sincèrement, qu’ils ne m’obligeassent pas à leur accorder.
Tout ceci s’est fait sans apparence d’émotion ou d’humeur
de ma part, laissant à chacun la liberté de me dire ses

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