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visoit au magasin ennemi de Treptow, mais nous apprenons
le contraire, du moins n’en prend-il pas le chemin. Ce
qui cependant comble notre étonnement c’est que l’ordre
pour marcher demain se donne par la bouche d’un
aide-de-camp général, qui va l’annoncer à tous les individus de
l’armée qu’il trouve où qu’il ne trouve pas. Nous ignorons
le rendez-vous des équipages, comme des fouriers etc. tout
le monde s’entrequestionne sur son devoir de demain. Le
général Hessenstein n’aura sans doute pas besoin de
commissaire, puisqu’on m’a fait ignorer sa position, sa marche
et son objet. A tout cela, je me tiens très tranquille, je
fais tout ce que l’on m’ordonne, mais rien de plus, et je
rends comme je reçois les politesses qu’on me rend à
l’outrance. Mais mon âme ne pourra pas longtems se contenir
dans une situation aussi contraire à elle-même De grâce,
achetez le régiment de Liljeswârd, s’il n’est pas commandé,
pour que je sorte d’une carrière qui me perdra
infailliblement. Le favoritisme est marqué à l’outrance; cependant
les deux aides-de-camp en place se haïssent mortellement.
Schonstrbm l’emportera et notre cousin Liljehbbk l’égale.
Notre général a voulu, selon une lettre du Roi, prendre
connoissance de toutes les parties de mon détail, me
communiquant une instruction pour la commission d’utredning,
avec ordre de ne plus écriré qu’à lui (:bien que cette
instruction contredisoit cet ordre:). En lui obéissant je
l’accablai de tant de questions, mémoires, représentations, etc.
qu’il m’a lâché un autre ordre d’en rester à l’ancien train,
à moins que je ne voulus faire périr l’armée, puisque il ne
lui restait aucun temps pour moi et mes affaires qui étoient
fort bien comme cela. C’étoit là- où je l’attendois et où
j’attends un autre favori nommé Berger, qui a cru toutes
les affaires en combustion et qui les rangeroit à moins de
rien. Tout cela, je le redis encore, n’est cependant que* des
désagréments. Soit triomphe, soit sûreté de moi-même, soit
politesse suivie, ou tout ce que vous voudrez, qui les
assaisonnent, ce n’en est pas moins fâcheux et prendra à la
longue un mauvais train. Délivrez m’en, mon cher général!
autant que j’ai s’entend un essor honorable, car je m’y
perdrai à moins de miracle. Jusqu’ici, je ne puis m’empêcher
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