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sous le sceau du secret, que l’intention du Roi étoit que ses
troupes vinssent en Mecklembourg pour en tirer les plus
grandes ressources possibles) a, je crois, déterminé le
général d’Ebrensvard à s’y opposer si faire se peut, et à
envoyer le colonel baron de Wrangel chez le général russe
pour s’arranger en conséquence. Les démonstrations faites
pour une campagne d’hiver, les ordres peu secrèts à tous
les corps, les arrangements enfin publics auront dénoté nos
intentions et paroissent avoir déterminé l’ennemi à rester
encore sur l’Oder et en d’ici de Stettin, qu’il a passé. Il
paroit difficile à des troupes aussi harassées que celles des
Prussiens de couvrir l’IIckermark et tirer en même tems
parti du Mecklembourg, où le corps de Sprengtporten fait
la guerre, en attendant celui de Belling. Mais il paroit
également difficile, à moins d’un bon concert avec les Russes,
de quitter la Poméranie pour couvrir le Mecklembourg, tant
que par la saison tout est pont. Wrangel n’avoit encore
rien écrit, à mon départ ce matin, et les avis que le
général avait reçus, dénotoient beaucoup de tranquillité chez
l’ennemi dedans et aux environs de Stettin. Une lettre du
colonel Belling préludoit sur une convention. Elle étoit
remplie de bassesses ou peut s’en faut, et d’excuses sur le
passé, s’offrant à payer tous les dégâts faits en Poméranie
suédoise.
J’ai lieu de douter (avec Hammarhjelm) qu’on vous parle
d’ici aussi sincèrement, voilà, pourquoi je vous ennuie, mon
cher général, par ce long détail. Quand tout cela
s’éclaircira, je vous en dirai plus; voilà, en attendant, où nous en
sommes pour le présent. Nous coquettons avec l’armée
joliment, nous faisons faire et du brandtwein et de la double
bière etc. et comme à l’ordinaire en pareil cas, j’en reçois
ma part, m’attendant toutefois et de rejet aux anciens
procédés accoutumés auxquels cependant je ne serai pas plus
sensible qui je le suis aux bons, s’il étoit moralement
possible que les affaires du Roi s’en fissent également bien.
Ma tolérance et ma constance étonnent et fatiguent notre
homme, il s’en est plaint et j’en ai eu une consolation réelle.
Je vous supplie cependant et vous conjure, mon cher
général, et par tout ce que puis votre amitié, de ne jamais
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