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IV.
Coup d’œil sur les peuplades finnoises occidentales
dans l’antiquité. 1
L’époque où nous vivons marquera sans doute dans
l’histoire par le dévouement sincère et le zèle infatigable que
portent les savants dans les diverses sciences, ainsi que par
les constants efforts qu’ils font pour en étendre les limites.
Si le monde idéal s’est rétréci de plus en plus, et si les
croyances que nous avaient léguées nos pères commencent à
s’affaiblir sous le souffle du scepticisme, du moins ne faut-il pas
reprocher aux sciences de négliger d’en offrir une espèce de
compensation par de nouvelles conquêtes dans leur domaine.
L’oeil scrutateur se promène partout à la surface du globe,
cherche même à sonder les profondeurs des océans et
s’efforce de pénétrer, avec une assurance toujours croissante,
le voile épais qui couvre les âges les plus reculés du genre
humain.
Si l’on envisage les sciences qui se sont spécialement
proposé ce dernier but, l’archéologie, la philologie comparée
et l’histoire proprement dite, il suffit d’un examen rapide pour
constater les progrès remarquables qu’elles ont faits et pour
se convaincre que les résultats acquis de nos jours,
surpassent de beaucoup en importance ceux que nous avaient
laissés les savants du siècle dernier et du commencement de
celui-ci. Mais sans parler des difficultés qui, vu la faiblesse
des lumières humaines, ne manqueront pas de naître sur la
i-oute que se frayent ces sciences et qui remettront à un
avenir incertain leurs résultats définitifs, elles n’ont encore,
malgré tous les efforts, réussi à répandre du jour que sur
certaines parties du monde ancien. Ce n’est en effet que dans
les régions où la civilisation a poussé les racines les plus
profondes et qui, favorisées par une nature prodigue, ont tou-
1 Rédigé d’après le discours fait en suédois.
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