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en fais bien mes complimens. Je regarde comme
deux coups très-intéressans que vous avez
frappés, l’un, d’avoir empêché toute discussion
ultérieure sur cet objet, et l’autre d’avoir augmenté
leur contribution depuis 6 jusqu’à 25 R:d.
L’établissement de leur fabrique me paraît aussi
très-bon, puisque par un établissement solide
et fixe en Pomeranie, ces gens auront plus de
peine à s’en retourner et à emporter leur argent,
que s’il est simplement intéressé dans le
commerce ordinaire. Au reste, je n’ai pas encore lu
votre rélation, mais je suis sûr qu’il n’y aura rien
à changer. Je vous prie de ne pas vous
décourager dans les travaux de votre gouvernement, et
dans la peine que vous causent les changemens
nécessaires que vous avez si bien commencés.
Vous êtes dans un trop beau chemin pour
reculer, et vous avez déja rempli par votre activité
et vos soins plus que je ne pouvais attendre. Le
front de contrôleur-général que vous avez
présenté, a fait son effet. Ce pas fait, vous n’aurez
plus de si rudes assauts à soutenir pour votre
cœur. Je ne sais que trop par ma propre
expérience ce qu’il en coûte d’être obligé de refuser,
et si j’avais mieux su prononcer non dès le
commencement de mon règne, je me serais épargné
beaucoup d’importunités, et même de fautes. Je
souhaite bien que vous puissiez finir vos affaires
et venir me voir cet hiver à Stockholm. L’état
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