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les choses au juste, ou si je me fais des illusions,
et s’il faut ajouter encore quelque chose. Il y a
trois lettres qui ne sont pas encore déchiffrées:
de Paris, de la Haye et de Londres. Vous verrez
par ce qui est en clair de la dépêche de Nolcken,
qu’il y aura sûrement quelque chose
d’intéressant touchant la flotte que l’Angleterre fait
armer à l’instar de la France. Vous trouverez aussi
plusieurs lettres qui, je crois, ne méritent
aucune réponse. Je ferai adresser par Engeström
une circulaire à tous les ministres pour les
informer de votre maladie et des nouvelles
courantes. J’attends votre réponse ce soir; je vous
prie néanmoins de ne pas trop vous fatiguer, et
de ne répondre que deux ou trois mots. Comme
je n’ai pas ici les dépêches arrivées par
l’avantdernière poste, je ne sais s’il y a quelque réponse
à y faire. Adieu, mon cher Comte. Soignez bien
votre santé; elle me devient tous les jours plus
nécessaire.
2.
Ulriksdal d. 9 Maj 1773.
Jag är ganska ledsen, min kära Grefve, öfver eder
sjukdom, och att den beröfvar mig nöjet att få
se Er. Jag ber Eder akta er helsa, och icke våga
Er för snart ut. Som jag förmodar att Ni ännu är
för svag, för att kunna skrifva till Ministrarne med
tisdagsposten, så har jag sjelf skrifvit de tvenne hos
gående depecher, dem jag sänder Er för att inhäm
ta ert omdöme, innan de öfverlemnas åt Engeström.
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