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LETTRES
au Baron de Nolckeat.
î.
Copenhague le f Novembre IJJO.
J’ai quitté le spectacle exprès pour m’entretenir
avec mes amis de Suède, et à ce titre vous ne de*
viez pas croire que j’oubliasse de vous écrire,
ni douter combien je suis touché de tout ce que
tous me dites sur mon absence et sur vos regrets.
Il est heureux pour moi, sans doute, de me voir
aimé, mais combien il en coûte d’avoir un cœur
sensible, et que de momens douloureux il nous
fait passer. Ma famille me manque et mes atnis.
Quelques-uns des derniers sont avec moi, il est
vrai; mais cela ne me suffit point, et je ne puis
être content, tant que tout ce qui m’est, cher
n’est pas auprès de moi. Si la vanité seule
pouvait suffire à mes désirs, je serais, heureux ici
par l’empressement et les attentions qu’on nre
marque, et par un concours autour de moi plus
nombreux même qu’aux plus beaux momens de*
la Diète de Norrköping. Adieu, mon ami.
Adressez vos lettres par Faxell à Hambourg, ou
plutôt, venez me joindre. Je crois avoir trouvé le
moyen de faciliter les fraix de votre voyage. Mes
complimens à nos dames. Dites à M.lle * * pour
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