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vers la paix, que je ne ferai cependant que de
concert avec mes alliés. Il est donc nécessaire
de ne pas séparer vos forces dans l’espoir de
défendre une province déjà dévastée, dont les maux
ne peuvent être réparés que par la paix, mais de
seconder nos opérations de ce côté-ci. Si Mr. de
Schultz est encore dans vos contrées, il faudra
marcher contre lui, l’attaquer et le battre. S’il
’ a’est retiré, vous devez marcher sur St. Michel,
comme vous me le proposez, sans même
atten-dre vos chaloupes. En laissant occupé le posta
de Jorois, qui couvre la Carélie, vous’mettrez
les magasins de cette province en sûreté. En
marchant sur Savitajpale, Davidstad ou Vilman*
•trand, vous Ae risquez pas d’être coupé, vous
avez votre retraite sûre par Hej nola, et vpus
pouvez, en poussant l’ennemi, qui est entre vous et
le Général Kaulbars, vous joindre a sa division«
Mais vous pouvez compter que l’ennemi n’osert
pas vous attendre. Si Pumala n’eut pas été
évacué , je me serais avancé sur Davidstad, après le
gain de la journée d’Uttismalm; mais voyant l’en*
joemi si fort, et vous si éloigné, je n’osais pdS
quitter le bord de la rivière, et j’ai marché sur
Fredrikshamn pour aider le Comte de Mejerfelt
à reprendre Pyttis et Kymmenegârd, ce qui a
réussi en partie. J’attends ici un renfort de 6000
hommes qui «ont partis de Stockholm hier« Ce
V. Del. 10
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