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peut-être, de rendre aux officiers russes leur«
équipages que vous auriez pu partager à vos
troupes. Les Russes n’en usent pas ainsi. Us
brûlent de gaieté de cœur les maisons des
particuliers , ils tirent sur mes trompettes, et ils
dévastent inutilement les pays par où ils passent.
Au reste, l’impératrice me refusant jusqu’au
titre de Roi, comme elle vient de le faire par
le manifeste de Mr. de Mussin, il me semble
qu’il faut bannir ces galanteries des guerres de
chevalier, et des Anglais contre les Français.
Après cette sortie, je dirai pourtant que
peut-être, à votre place, j’aurais fait comme vous.
Si la galanterie n’eut pas été méritée de leur part,
elle eut été digne de moi. Pour ce qui regarde
Mr. de Toll que vous avez fait prisonnier, je
vous en laisse le maître : cependant j’espère que
vous ne lui accorderez pas une liberté entière.
Si par son moyen, vous pouvez entamer la
négociation d’un cartel pour les prisonniers, vous
me ferez bien du plaisir. Examinez bien les
papiers du Général Schultz; peut-être y
trouverez-vous beaucoup d’éclaircissemens et de vérités,
et même sur l’afiaire de Hastfer. En attendant
de l’argent de Stockholm, je tous en enverrai de
ma caisse particulière, dès qu’elle m’arrivera de
Kymmenegârd , où je l’avais fait transporter
avec mes voitures. Adieu, mon cher Stedingk.
Nous avons fait chanter le Te Deum pour votre
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