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20.
Svensksund le n Juillet tjj*.
Je viens, mon cher Ruuth, de sortir d’une
léthargie d’un mois, pendant laquelle l’Europe et
la Suède étaient disparues à mes yeux. J’ai
combattu tous les élémens, et si j’avais pu risquer
de laisser tout languir, je serais encore resté un.
mois où j’étais, ce qui, vu ce que je sais à
présent, aurait été pour la campagne un grand bien,
mais aussi très-diilicile pour l’administration de
l!Etat. Car, malgré lès pertes considérables que,
sur-tout la grande flotté, a souffertes, l’inactivité
dé celle des Russes, que notre position la forçait
à conserver, était un gain considérable, et nous
devions également sortir par le coup vigoureux
que nous avons tenté, et qui paraissait devoir
nous coûter encore plus qu’il ,n’a coûté
effectivement, sur-tout à la petite flotte; mais le retard
eût été un grand gain. C’est ma personne qui a
forcé d’accélérer l’événement. Vous en verrez la
relation ; les choses, quoique détériorées, ne sont
pas perdues depuis que nous avons ce qu’il faut
pour continuer la campagne. Je vous parlerai
une autre fois de tout cela, et je vous répondrai
officiellement sur vos différens mémoires dont
j’ai trouvé des paquets immenses qui
m’attendaient, et qui n’avaient pu me parvenir. Les
propositions de paix, qu’on m’a faites -, étaient, j’en
suis persuadé, une tromperie de la part de la
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