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*
après quoi ils se levèrent et me baisèrent la main*
Pendant qne cela se passait, l’introducteur des
Ambassadeurs le St*. Bédoire alla chez le Ministre
de Russie, qui avait été averti de sa venue par
un billet du Comte Oxenstiema, mais non du
sujet; et qui croyait qua cette visite était pour
lui donner l’heure de l’audience qu’il avait de- ’
mandée afin de remettre les lettres de
notification de la naissance d’une Princesse dont M:e la
Grande-Duchesse venait d’aècoucher. Le Sr.
Bédoire lui déclara que, très-offensé de la note
offi-cielle qu’il avait présentée jeudi passé, et qui
tendait a Vouloir séparer ma personne de la caustf
de l’Etat; mais ne voulant pas encore croire que
l’impératrice eût pu lui prescrire de pareilles
expressions, j’aimais mieux ne les attribuer qu’à
lui seul, vu qu’elles répondaient entièrement à
la conduite qu’il avait tenue tout l’hiver.’ qu’ainsi
je lui faisais savoir que dès ce moment Je ne le
regardais plus comme Ministre public, et lui
or-donnais de partir dans huit jours de Stockholm;
que je lui faisais préparer un vaisseau, et qu’un
Officier de l’amirauté avait ordre de le conduire
à Petersbourg; et que, pour le reste de la note
qu’il m’avait présentée, j’y ferai répondre par
mon Ministre à Pétérsbourg, lorsque je serais à
la tête de mon armée.
J’annonçai au Sénat cette résolution déjà
exécutée, et on envoie une note circulaire très-dé-
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