Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
73 GUSTAF IIi:S OCH SOFIA MAGDALENAS GIFTE KMÂLSHISTORIA. 349
framlemnande blifvit än mer urståndsatt. Sådant — skref ban —
vore så mycket ledsammare, som h. svenska maj:t med mycken
otålighet längtade att i anledning af svarets framkomst få gifva
en fest för prins Gustaf. Denna högtidlighet, som — fastän
man dock ingalunda ämnade yppa egentliga anledningen till
densamma — naturligtvis icke före audiensen kunde ega rum, hade
varit utsatt "till just i dag", men hade nu blifvit uppskjuten till
dess Wind hunnit tillfriskna 1).
Sedan Wind sålunda på allernådigste befallning nödgats
hålla sig arresterad under hela julhelgen, inträffade ändtligen
hans tillfrisknande vid den af honom sjelf förutsagda tidpunkten.
Den 9 (20) Januari 1751, precist på tolfte dagen efter datum å
sistanförde depesch, infann han sig till audiens hos den gamle
konung Fredrik, som, ehuru nu i sin ordning (men verkligt)
illamående, dock ej ville att brefvets framlemnande skulle ännu
längre blifva fördröj dt. Utom Wind, synes endast
rikskansli-rådet grefve Klaes Ekeblad hafva vid detta tillfälle varit
tillstädes hos konungen. Sedan gesandten med ett passande tal
öfverräckt_ skrifvelsen 2), som med uttryck af hjertlig tillfreds-
’) Wind till Berckentin, d. 28 l)ec, (8 Jan. 1751).
2) K. Fredrik V:tes skrifvelse, daterad "à Christiansbourg le 14 Dec.
1750", lyder sålunda:
"Monsieur mon Frère,
Si l’affermissement de l’amitié établie entre Nous et le renouvellement
de notre alliance donnent quelque satisfaction à Votre Majesté, celle que j’en
ressens n’est pas moins parfaite. L’intérêt réciproque de nos Couronnes et
le bien commun de nos sujets demandaient cette union, et je compterai toujours
entre les premiers soins de mon règne ceux que j’emploierai pour la rendre
de plus en plus étroite et durable. Dans ces sentiments je ne puis qu’applaudir
aux vues de Y. Majesté d’y intéresser encore un sang déjà le même dans la
source, et j’accepte avec plaisir la proposition que Y. Majesté me fait de
concert avec Leurs Altesses Royales le Prince Successeur de Suède et la Princesse
son Epouse d’un mariage entre ma lille aînée la Princesse Sophie Magdalaine
et S. A. R. le Prince Gustave. Je profiterai de l’extrême jeunesse de la
Princesse ma Fille, pour Lui inspirer dès ses premières années les sentiments
convenables à cette alliance. Et comme je ne puis douter que les impressions à
donner au Prince destiné à être son Epoux ne soient dirigées vers le même
but, et que l’entretien et l’établissement futur de la Princesse ne soient réglés
lorsqu’il sera temps de les fixer d’une manière digne de sa naissance et du
rang qu’Elle doit occuper. Je crois pouvoir me promettre qu’un mariage
conclu dans des vues si justes ne sera pas moins une union des coeurs que de
la politique et qu’elle fera autant la félicité des deux Epoux que celle de nos
Peuples. Je fais en même temps les voeux les plus sincères pour qu’il plaise
au Tout Puissant conserver Y. Majesté pendant de longues années et Lui
accorder la consolation de voir avec la perfection de cet ouvrage arrêté entre
nous le jeune Prince, objet de Ses soins, surpasser encore Ses souhaits et
l’attente de la Nation et devenir l’héritier de la sagesse, des vues et des vertus
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>