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f. j. bæhliendtz.
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derför af honom ntan betydelse *). Han nöjde sig med att tacka
Katarina för densamma, tilläggande, att han blott vore ledsen
deröfver, att hon icke kände hans hjerta: han vore icke i stånd
att oroa någon, än mindre ett föremål, så dyrbart för honora som
storfurstinnan 2). Har Katarina möjligen uppfattat dessa
konungens sväfvande yttranden såsom bifall till begäran om
religionsfrihet för den blifvande drottningen, så var detta dock ingalunda
Gustaf Adolfs mening. Han hade under sina samtal med
Alexandra trott sig finna, att denna icke var obenägen att i
religionsfrågan foga sig efter hans önskan, d. v. s. att öfvergå till lutherska
kyrkan 3), och på den grund ansåg han sig kunna lofva att icke
í) Skrifvelsen är meddelad i R. H. S. A., IX, s. 309 ff. Slntet deraf
lyder :
Voici mon dernier mot:
Il ne convient pas à une Princesse de Russie de changer de religion.
La fille de l’Empereur Pierre I épousa le Duc Charles Frédéric de Holstein,
fils de la sœur ainée du Roi Charles XII. Elle ne changea pas de religion
pour cela. Les droits de son fils à la succession du Royaume de Suède n’en
furent pas moins reconnus par les Etats, qui lui envoyèrent une ambassade
solenelle en Russie pour lui offrir la couronne, mais l’Impératrice Elisabeth
avait déjà déclaré ce fils de sa soeur Grand Duc de Russie et son héritier
présomptif. On convint donc par les préliminaires du traité d’Abo que le
grandpère de Votre Majesté serait élu comme successeur au trône de Suède,
ce qui fut exécuté ! Ce sont donc deux Princesses de Russie qni portèrent sur
ce trône la ligne dont Votre Majesté est descendue et qui ouvrirent aux
qualités brillantes qu’Elle annonce, la carrière d’une règne qui ne sera jamais
trop prospère et trop beau au grê de mes voeux. Qu’Elle me permette d’ajouter
avec franchise qu’il est indispensablement nécessaire que V. M. se mette au
dessus des entraves et des scrupules que toutes sortes de raisons se réunissent
à écarter et qui ne pourraient que nuire à son bonheur et à celui de son
Royaume.
Je ferai plus; mon amitié personnelle pour Elle, qui ne s’est point
démentie depuis sa naissance lui représentera que le temps presse et que si
Elle ne se détermine pas dans ce moment si précieux à mon coeur, on Elle
se tronve ici, la chose pourra manquer totalement par mille empêchements
qui se présenteront de nouveau c^és qu’Elle sera partie et que, si d’un autre
côté, malgré les raisons solides et irréfragables qui lui ont été alléguées tant
par moi que par tout ceux qui méritent le plus sa confiance, la religion doit
servir d’obstacle invincible aux engagements qu’Elle a paru désirer il y a huit
jours, Elle peut être persuadée que dès ce moment là il ne sera plus jamais
question de ce mariage tout cher qu’il puisse être à ma tendresse pour vous
et pour ma petite-fille.
J’invite Votre Majesté à méditer avec attention ce que je viens de lui
exposer, en prient Dieu, qui dirige les coeurs des Rois, d’éclairer le sien et
de lui inspirer une résolution conforme au bien de ses peuples et à son
bonheur personnel.
2) Katarinas anförda bref till Budberg.
3) Den 19 (30) September skrifver Katarina II till Budberg (R. H. S. A.,
IX. s. 317 f.): La grande Duchesse mère croyait voir au Roi un grand
penchant pour sa fille parce qu’il lui parlait souvent à’ voix basse assez
longtemps. Or j’ai* approfondi ce que c’était que ces entretiens et il s’est trouvé
que loin de l’entretenir de son penchant, ses discours roulaient sur la religion.
Il tâchait de la convertir à la sienne daus le plus grand secret prenant d’elle
promesse de n’en pas parler à âme qui vive. Il voulait, disait-il, lire la
bible avec elle est lui expliquer luimême les dogmes; elle devait commu-
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