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polytechnique, M. Wilkens, qui m’a donné de
tes nouvelles. Il m’a dit entre autres, que tu
t’intéressais à savoir, si j’étais du nombre de
ceux qui ont souscrit la petition au Roi, au
sujet de la liberté de la presse. Je m’empresse
donc de te dire que mon nom se trouve aussi
parmi ceux des autres souscripteurs. A moi,
comme homme de lettres, comme écrivain, il n’a
point fallu des persuasions pour joindre mon
nom à tant d’autres noms respectables; aussi
ce n’est pas à la demande d’un tel ou tel que
j’ai signé, mais j’ai plutôt brigué cet honneur,
en m’offrant moi-même, puisque les
entrepreneurs de la liste, tout en la colportant dans
presque toutes les maisons de la capitale, ont
oublié la mienne, ou peut-être jugé à propos
de l’éviter, ce qui entre nous soit dit - m’a
paru fort ridicule de leur part, vu que j’étais un
des plus intéressés au sujet de la pétition. Après
tout, il n’y a rien en cela qui doive m’étonner,
et encore moins toi, qui après avoir vu tant de
fermentations politiques, dois savoir que, quand
un peuple fait ses premiers pas dans la carrière
de la liberté, il se forme des partis qui à force
d’être très-exclusifs, sont très-bornés, de sorte
qu’on ait seulement besoin de ne pas
appartenir à l’un, pour être encadré dans l’autre par
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