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l’opinion publique, et cela sans appel. Quiconque
n’approuve pas tous les enfantillages de nos
soidisans libéraux, ou qui ne veut pas, de coeur
et d’âme, prendre part à leurs puérilités, est
tout de suite censé ultra-monarchique, ennemi
de toute liberté. Ainsi, parce que je n’ai pas
voulu applaudir à une infinité de bêtises, et
encore moins y prendre une part active, on a pu
s’imaginer que je ne voulais pas contribuer à
ce qui était raisonnable.
En voici une autre.
Les mêmes personnes
qui étaient les entrepreneurs et les premiers
signataires de la pétition adressée au Roi
relativement à la liberté de la presse, craignant
peut-être que leur zèle ne déplût dans les hautes
régions, s’empressèrent de faire insérer dans les
journaux qu’ils allaient former une société pour
réprimer les abus de la presse. On avait cru
jusqu’alors que notre législation, et surtout
l’ordonnance de 1799, avaient fait assez pour la
répression, et qu’il nous fallait plutôt un
élargissement de notre liberté qu’une nouvelle
restriction. En tout cas on était très-curieux
d’apprendre comment les entrepreneurs feraient pour
réaliser un but qu’il paraissait impossible
d’atteindre. Enfin voilà la société qui se constitue
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