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Bellement adverti et de plusieurs endroits; qu’il
se devait garder de V. M:té, comme de l’un de
ses plus grands ennemis, et que pour sa sûreté
et conservation, ils lui faisaient particulièrement
de très grands et avantageux offres.
Néanmoins il me jura, qu’il n’y avait voulu entendre
ni entendrait, tant que V. M:té lui voudrait
demeurer ami. Davantage il me pria fort
expressément de Vous écrire, qu’encore qu’il ne fut
pour Vous’ donner conseil, qu’il Vous voulait
bien faire entendre pour l’amitié qu’il Vous
portait, que si mettiez votre Royaume en paix,
délaissant à un chacun la liberté de leurs
consciences, comme Vous promettiez par vos édits,
que Vous trouveriez plusieurs Princes très prompts
à Vous faire plaisir, qui pour ce seul respect en
étaient aliénés, comme V. M:té a vu par les
lettres que lors il lui écrivit. Au meme instant
qu’il avait pris cette résolution , le S.r Pinart y
arriva, qui lui fit entendre qu’il voulait passer
en Suède, dont il conçut une mauvaise opinion.
Aussi (Sire) que le Royaume de Daunemark
n’est sans factions fort contraires. Les plus
sages Vous sont très affectionnés, qui
connaissent de quelle importance est cette commune
amitié de V. M:téj d’autres, transportés de leurs
passions et profit particulier, ne perdent une
seule occasion de Vous rendre suspect et odieux
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