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vires et biens* sans en avoir quelque particulier
profit. Dont j’ai librement averti Mon&r de
Sygongnes, afin qu’il y pourvût. Ce tn’est très
véhémente douleur (Madame) d’importuner, si
souvent V. M:té pour la partie de deux mille
écus, desquels elle a si souvent ordonné le
remboursement. J’en, ai payé l’intérêt à douze pour
cent onze ans passés, qui sont deux mille six
cent quarante écus, et le paye continuellement.
Outre ce, pour assurer des terres auprès
d’Orléans pour le principal, je n’y ai moins
employé de dix huit cent livres... Cette somme qui
rf’est moindre dé cinq mille écus, Vous est très
petite, Madame, età moi très grande*. Je
supplie: très-humblement V. M:té qu’il lui plaise,
selon son accoutumée bénignité et équité, y
avoir égard. Car je Vous jure, Madame , que
jjour ne pouvoir payer ce que je doi$, et que
j’ai emprunté pour satisfaire aux
commande-mens exprès de Vos M;lés, je suis réduit à
telle et si extrême nécessité que j’ai été.
contraint promettre et m’obliger de ne partir de
Cette Ville que je n’y eusse satisfait. Je Vous
supplie, Madame, qu’ii Vous plaise considérer,
quelle douleur ce m’est en l’àge ou je suis,
ayant toujours vécu sans blâme ni reproche, de
me voir à présent détenu pour dettes comme
homme de mauvaise foi. Il ne serait raison-
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