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contraignent supplier derechef très-humvJamenf
Y. M:té y avoir de sa grâce égard, et lui plaise
se souvenir, que je n’eus oncques aucun
bienfait ni récompense de mes longs, continuels et
fidèles services. V. M:té m’avait ordonné mille
écus pour mon voyage de Pologne, et le séjour
que j’y fis, qui ne fut sans très grand fraix,
dont je n’ai encore reçu un seul denier. Il me
sera dû à la fin de cette année près de six
mille écus de mon appointement en l’état
d’Ara-bassadeur, et plus grande somme des fraix que
j’ai fait en plusieurs années, pour satisfaire au
devoir de ma charge. Je supplie
très-humblement Y. M:té qu’il lui plaise ordonner que j’en
puisse promptement recevoir une partie, pour
recouvrer mon honneur et ma liberté, car je
qe puis sortir de cette Ville que je n’aie
satisfait à ceux auxquels je suis redevable, ce que
je ne ferais entendre à V. M:té (Sire;, si par
autre moyen j’y pouvais pourvoir. Je supplie
très-humblement &c:a. De Copenhague le a5:e
d’Avril i58i.
A la Reine, Mère du Roi.
Madame! J’ai si amplement écrit au Roi
des particularités de deçà, que ce ne serait qu’-
ennui à V. M;té de lui en laire aucun autre récit.
Aussi
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